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Randonnées
séjour Buis les Baronnies
30 participants, 6j de soleil, des randos , un camping sympa, un max de bonne humeur et d'amitié, une table imprivosée qui s'allonge de j en j, des trikes, des LR, IR, protos, python, brompton le Ventoux en bouteille et en altitude. Le tout dans un paysage superbe mireille le récit d'Olivier Expérience amusante, que de rencontrer « en vrai » des personnes que l'on connaît déjà un peu, ou même plus, selon leur degré de « bavardage » sur le forum... Amusant, également, d'associer un prénom à un pseudo, un visage à un avatar. C'est l'un des aspects de cette semaine à Buis les Baronnies. J'y suis arrivé le dimanche soir, après avoir fait la bringue la veille -mariage du fils d'un ami très cher oblige- et roulé tout l'après midi dans une chaleur qui s'amplifiait avec la descente dans le sud. On arrive, on n'est pas trop sûr que c'est bien là, on est accueilli avec une bière bien fraîche, suivi d'un repas auquel chacun a contribué en apportant l'un un melon, l'autre un bout de fromage. Moi, c'était plutôt le liquide, et il a fallu pendant la semaine que je me tienne à la hauteur de la réputation qu'on m'avait faite de pourvoyeur en spiritueux. Daniel m'a bien aidé dans cette fonction, et le porte-bagage avant du Brompton semble avoir été conçu pour le transport des cubis de côtes du Ventoux (excellente préparation aux autres côtes du Ventoux, Malaucène, Sault, etc.) Lundi matin, petite balade au col de Fontaube pour aller à la rencontre de Daniel qui vient de Digne avec son low-racer, l'après-midi, après un petit repas pris à l'ombre du figuier du camping, un petit tour vers Propiac, avec une halte à la fontaine-au-mauvais-goût, à laquelle tous ont goûté avec une petite grimace. 60, 65 km pour la journée, c'est bien pour un premier jour. Serge, sans doute sous le coup de la pitié, m'a prêté un superbe high racer, deux roues de 26 pouces, supension arrière et freins à disques. Le pied ! Vélo très agréable, assez nerveux, bien confortable et d'une tenue de route irréprochable. J'attaque dans les virages, je prends de l'angle, les trajectoires sont précises. Bon, je dois reconnaître que ça change pas mal de la tenue de route du Bricabraque, surtout en courbe et à grande vitesse. Le lendemain, balade un peu plus conséquente, avec pique-nique à Montbrun. Accueil super sympa au petit supermarché « Coccinelle », où le patron -un copain de Serge- nous attend devant les portes avec un petit rosé bien frais. Retour par les gorges de Toulourenc , le col d'Autan, et la vallée de l'Ouvèze. Mercredi, un petit groupe composé de Mireille (Ly Mass), Raymond (Rayspid), Gérald (Durbin), Daniel et son Bompton, Ghislain (prononcer Gui-lin) et son incroyable Python, Gérard le Facteur avec son baron et moi chevauchant mon fidèle Bricabraque faisons une première grimpette du Ventoux par Sault. Approche sympa, première partie montant dans les pins, pas trop fort, et dernière partie un peu plus raide, surtout le dernier kilomètre, avec la vue permanente sur l'obervatoire, et une petite pluie fine, juste de quoi se rafraîchir et faire perdre du temps à Gérald qui met le K-Way, puis finit par le retirer... Le temps d'arriver au sommet, voilà un vent frais qui se lève; on se rechange, on enfile une petite polaire, un coupe-vent, les doigts bleuissent en attendant les derniers, et puis c'est le redescente sur Malaucène. Pas mal de vent, la route pas franchement sèche, on n'a pas trop osé lâcher les freins dans la longue ligne droite. Le compteur du Bricabraque indique quand même un maximum à 88 km/h ! Jeudi, le tour du Ventoux, par Malaucène, Bedoin, les magnifiques gorges de la Nesque, Montbrun. La fin du trajet aurait pu être classique si je n'avais pu essayer ce jour-là un trike Performer (deux roues de 20 pouces devant, une 26 pouces derrière avec suspension). Je suis complètement revenu de mes préjugés sur le trike; je pensais que c'était un engin lourd, « pépère ». Erreur ! Ça roule d'enfer, ça grimpe au moins aussi bien qu'un vélo couché, et à la descente, c'est de la folie pure ! Bien calé dans la roue de l'« Agenda » de Serge ou de celle du « Baron » du Facteur, je roule entre 35 et 40 sur les 12 km qui séparent Montbrun du pied de la côte de Brantes. Petite bourre avec Denis (Denis_68) et son Baron. On arrive ensemble, rouges, rigolards et en nage (en âge ?) en haut de la côte, pas bien longue, mais assez violente. Le trike, ça grimpe: je confirme. La descente du col de Fontaube en trike, c'est le coup de frein avant le lacet, la roue intérieure qui lève parfois malgré le déport du poids du tronc vers l'intérieur du virage, le pneu avant extérieur qui se plaint un peu, dérape parfois, mais tout ça avec une impression de sécurité incroyable. La relance en fin de virage se fait sans problème. C'est à mon avis l'engin non motorisé le plus efficace que je connaisse en descente ! Vendredi, l'ascension collective du Ventoux par Malaucène. 19 vélos couchés (dont 5 trikes) en haut du Ventoux. Du jamais vu ! Gérald monte comme un cabri sur son proto (1 h 45). Ghislain effectue la montée pratiquement sans mettre le pied à terre. Remarquable pour un Python ! Daniel et son Brompton aux allures de vélo de plage double des cyclos équipés en carbone. Michel (Mib54), qui a emprunté à Serge un trike pour pouvoir suivre Marie (Marie) à armes égales reviendra à Buis pratiquement converti aux trois roues (« Ça m'ennuie d'être obligé de le reconnaître, mais le trike, c'est vachement bien »). Samedi matin, une montée très pittoresque dans les vergers jusqu'au village de Le Poët-en-Percip, où le maire et les habitants nous attendent avec des rafraîchissements et des petits bouquets de lavande bleue. L'après-midi, quelques courageux improvisent une balade par le col d'Ey, la Batie-Verdun et le col de Peyruergues, le tout à un train assez soutenu: il faut rentrer suffisamment tôt pour acheter les grillades pour le barbecue, après l'apéro offert par les propriétaires du camping. Le soir, on déguste les saucisses grillées; Frankie, déchaîné, nous raconte quelques unes de ses multiples péripéties. Le lendemain, le camping, dans lequel il n'y avait guère que des vélos couchés, se vide un grand coup. On attelle une caravane, on démonte une tente, on arrime un trike sur le toit d'une voiture. Ça traîne un peu, ça n'avance pas, même; on a toujours un prétexte pour demander un truc au voisin, histoire de faire durer encore un peu tous ces bons moments partagés. A l'an prochain à Buis, et même avant, ailleurs ! les photos d'Olivier(olivier25) les photos de Jean Pierre(ozello) les photos de Gérald(durbin) le photos de Georges(Rhinoféroce) photos de lymass (mireille) les photos de Ghislain Les vidéos de Denis (Denis68) Balade nocturne les Gorges de la Nesque le Ventoux
le 14 septembre 2007 par Lymass
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