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Randonnées
Montée du Ventoux 2006
Ventoux juillet 2006
Mon ami Michel avec qui nous avions parcouru la Route
des Grandes Alpes et moi, avions décidé de nous rencontrer
pour rouler ensemble au mois de juillet. Puisqu’il passait ses
vacances en famille au pied du Ventoux nous n’avions pas à
choisir le site.
C’est comme ça qu’est née l’idée de gravir le Mont Ventoux
en groupe dans la tête d’AKOIN (Michel)
Nous avions RDV dans la maison des parents de Mireille (épouse)
à Flaoussier sur la commune de Monieux tout prêt de Sault.
Sont venus : Claude (Aragomax) avec Véronique et leurs deux fils.
Mireille (Lymass),
Marc (Black Adder),
Luc (Sky Baron) avec Geneviève,
Denis (Nouaraude)
et moi-même avec Patricia qui a décidé de nous suivre en vélo droit.
Jean Claude et Christiane nous ont rejoint en compagnie de Franck.
Le Week-end a commencé par un repas à la bonne franquette en
plein air devant la maison de Flaoussier. Ce fut un vrai moment de
bonheur car nous ne nous connaissions pas tous et malgré de
nombreux contacts sur le net il est toujours agréable de mettre
un visage et un timbre de voix sur un nom.
Nous n’avons pas soigné la diététique en ce moment de fête et
après de nombreuses heures de palabre nous avons décidé de
dormir quelques heures pour partir le lendemain à 7h00.
Nous nous levons donc à 6h00 pour déjeuner et vérifier une
dernière fois les bons réglages de nos Bents.
Ensuite direction la piste qui mène aux Gorges de la Nesque
que nous allons dévaler gentiment pour rejoindre le départ
de l’ascension à Bédoin.
Nous sommes vite à pied d’œuvre et l’ascension démarre
avec un rythme particulier à chaque participant. L’erreur
aurait été de vouloir monter grouper car les plus fort
auraient trouvé le temps long en roulant à un faux rythme
et les moins forts auraient explosés avant le sommet en
cherchant à suivre le mouvement.
La pente est abrupte mais le revêtement et très bon alors
il faux être patient et soigner le choix des braquets. Chose
que je n’ai pas pu faire car je n’avais pas voulu engager
des travaux sur mon Xlow et je ne disposais que de 39X25 !
Le choix de partir tôt était judicieux car nous avons roulé à
l’ombre en forêt jusqu’au Chalet Reynard. Et à partir de là,
la chaleur était très supportable grâce à l’altitude.
Nous étions étonné de voir ce long serpent de vélos qui
montait ou descendait ce jour là.
Heureusement que Luc et Denis ont démontré grâce à
leur classe que les bents peuvent rivaliser avec les vélos
droits même sur ce genre de terrain en montant en 1h30
sans vraiment chercher à taper le chrono.
Bien entendu les plus forts attendaient les plus faibles !
C’est Patricia qui se remettait d’un accident à l’entraînement
voici un mois qui fermait la marche, j’ai tenu à l’attendre
au Chalet pour terminer l’ascension avec elle.
Mireille qui était la seule femme des bentrideurs l’a tout
de suite accueilli pour la réconforter.
Et nous avons pris quelques photos souvenirs.
La descente fut un vrai régal (pas pour les jantes) car ça
ressemblait à une partie de luge jusqu’au Chalet ou nous
changions de parcours pour rentrer par la route de Sault
ou nous comptions nous réunir pour boire un coup tous
ensemble.
Je dois quand même parler de Yann (fils de Claude-Aragomax)
qui a tenu à tenter l’ascension avec un VTT de 2 tonnes
trop petit pour lui avec des pneus à tétines et des braquets
non adaptés. Le tout sans cuissard et avec pédales plates
sans sangles.
Le pauvre Yann est arrivé à Sault bien marqué et affamé.
Il a littéralement englouti une pizza achetée à un camion
pour assurer avec nous le retour par une autre portion
des Gorges de la Nesque jusqu ‘à la maison.
La valse des douches passées les vrais bons vivants ont
avalé une bonne bière et les autres ont fait leur chiquet
avec de l’eau et du sirop.
Ensuite après quelques préparatifs nous sommes passé
à table et nous avons écouté Franck nous compter avec
brio l’histoire de l’invention du dérailleur et de ses
améliorations qu’il a agrémenté de nombreuses anecdotes
des grands champions du tour de France tels que Coppi et Bartali.
Ensuite comme toute les bons moments il a fallu penser
à la fin en dormant quelques heures avant rejoindre
chacun sa région après avoir manifester notre admiration
pour leur générosité et leur hospitalité à Mireille et Michel.
Nous venons de vivre un formidable moment qu’il faudra
classer dans nos grands souvenirs de rencontres humaines
et d’instants sportifs.
Marc sur le plus haut Speculos du monde.
Owanestek poursuivi par l'orage, notez le plateau
Harmonic du plus bel effet.
Denis conseille Mireille: Bon alors là tu pousses très fort,
encore et encore... pendant 2H, ... mais il n'a pas vu la
corde que Mireille a discrètement attaché à son VK et les
5Kg de pierre dans les saccoches.
Encore un Sudiste, la relève est assurée par Luc
Je vais me le faire, je vais me le faire (Aragomax en SLII et fils en VTT)
le 25 juillet 2006 par Malric
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