Bienvenue sur le site de l'AFB !! Les dates à retenir !! Accueil Bienvenue sur le site de l'AFB !! Fédération Française de Cyclotourisme
Venez vous joindre aux pros et découvrir les limites qui ne demandent qu'à être dépassées !

Accueil  07//12
Compétitions  02//04
Règl. Coupe de France
Randonnées  29//03
Tableau des cols
Insolite  10//09
FAQ  05//10


l'association
adhérez !
liens


!! LE FORUM !!


Où et Qui pédale ?
Je m'inscris aussi !


          


Compétitions



BOP 2004, Vélodrome de la Cipale, 19 et 20 juin 2004


    Il est aux alentours de 10 heures ce samedi 19 juin et il ne pleut pas qu'un peu. C'est même le déluge, à tel point que tout le monde squatte la voie de droite de l'autoroute à 70 à l'heure alors que les essuies glaces balaient le pare-brise à vive allure.

    Ce n'est pas très réjouissant tout ça parce que dans moins d'une heure on sera à Versailles pour disputer le critérium d'ouverture de Bent Over Paris 2004 et sous la flotte c'est moins bien, forcement.

    Zut, je viens de louper la sortie " Toussus-le-Noble ", pas grave j'arrive à bricoler un itinéraire de secours. Je suis maintenant à nouveau sur le bon chemin et la pluie diminue d'intensité jusqu'à cesser complètement. On y est, Jean-Yves a heureusement eu la très bonne idée de mettre une pancarte pour indiquer la direction.

    La piste d'essais de Giat est une forteresse où il faut monter patte blanche pour entrer. C'est Gerard Benausse ( à qui nous devons la possibilité de pouvoir utiliser ce site, merci encore à lui ) qui vient lever la barrière. Je me rends ensuite vers les bâtiments situés au centre de la piste et me gare à proximité du local qui est à notre disposition.

    C'est le moment de faire connaissance avec les compétiteurs déjà sur place, de jeter un coup d'œil sur les machines et d'aller chercher mon vélo en vitesse pour le mettre à l'abri car le temps est à nouveau menaçant. Pendant que je monte les roues, le chronométreur officiel de la manifestation fait sa distribution de transpondeurs. Ca ne rigole plus, c'est du sérieux !

    Rapide déjeuner, partie de cache-cache avec les nuages et c'est le moment d'aller faire une reconnaissance du parcours et du passage en sous-bois avec la fameuse bosse à 8%. Naan juge cette partie trop dangereuse à cause d'un enchaînement de courbes rapides au profil descendant avant d'attaquer la côte. Les plus rapides risquent de se trouver en difficulté à devoir effectuer un dépassement à haute vitesse dans cette partie.

    Le critérium se voit amputé de la zone bosselée, le circuit restant de 2,70 km est suffisamment attractif pour ne pas avoir de regret. La grille de départ se forme pendant que le team toulousain est en phase de réglage du tandem et qu' Henri essaye de maîtriser sa dernière acquisition.

    Top départ, en route pour 15 tours. D'entrée les trois missiles, Naan, Vincent et Pulsar fusent et prennent une longueur d'avance, suivi de peu par le tandem. Depuis la ligne de départ, le circuit se compose d'une longue ligne droite débouchant sur un virage en épingle tout dallé de béton, qui donne sur une autre ligne droite qui elle-même se prolonge par de larges virages, dans une zone ventée où la vitesse de pointe chute de 10 km/h. Ensuite, on aborde une grande courbe rapide en arc de cercle qui donne sur deux virages serrés qui nous ramènent sur la ligne de départ.

    Au fur et à mesure, je me familiarise avec le circuit et commence à me préoccuper d'avantage de mes trajectoires pour essayer de ne pas perdre en virage l'avantage que j'ai pu prendre en ligne droite. Plus ça va plus on se prend au jeu en essayant d'être efficace au maximum et au gré des allures soit on dépasse soit on se fait dépasser.

    Au bout d'un certain temps le drapeau à damiers est de sortie. J'ai pourtant pas fait 15 tours moi. Toi non, mais Naan oui. C'est vrai que lui et Vincent, côte à côte pendant une bonne partie de la course, m'ont dépassé un certain nombre de fois avant que Naan ne prenne finalement l'avantage.

    La deuxième épreuve consiste en un sprint 200 m départ lancé. L'équipe de chronométrage choisit un tronçon où ils installent la boucle magnétique après avoir mesuré la distance avec exactitude. Chacun passe à l'envie et c'est Vincent cette fois qui obtient le meilleur résultat. Mais Naan ne l'entend pas ainsi et décide de refaire un essai à l'issue duquel il obtient le meilleur chrono.

    Le temps est à nouveau menaçant et la fatigue de la journée commence à se faire sentir, c'est donc ainsi que se termine cette première journée.

    Le terrain de jeux du deuxième jour est le vélodrome Jacques Anquetil dit " la Cipale ". On y accède, depuis le boulevard de Gravelle, par un portique en béton de style art déco. L'accès au vélodrome est assez tarabiscoté puisqu'il se fait par l'intermédiaire de deux cours dont celle d'un restaurant. De ces bâtiments émane un charme suranné et cette impression diffuse se prolonge lorsque l'on pénètre sur la piste en béton par les tribunes en ossature métallique rivetée.

    Tout le monde s'installe où bon lui semble, le long de la clôture bordant la piste ou en bas des gradins. Il y a davantage de compétiteurs que la veille, on y remarque en particulier deux trikes. La distribution des transpondeurs est à nouveau de mise pendant que chacun s'apprête.

    Tours de chauffe en attendant que les participants soient prêts. La piste est fortement inclinée dans les virages, heureusement que je suis allé m'entraîner à Bordeaux. Par contre pas de gouttière bleue ici, une sortie de piste et c'est direct dans l'herbe !

    La grille de départ se forme, dernières consignes de courses avec le fameux " no drafting " et la clochette des dernières minutes et c'est le départ. Evidemment je n'arrive pas à clipser cette satanée pédale de droite et je suis obligé de m'écarter vers l'extérieur de la piste.

    Pas grave, je suis comme la veille, sur un petit nuage tellement les sensations sont irréelles, entouré comme je le suis de toutes sortes de véhicules couchés à deux ou trois roues. Pendant un long moment j'en oublie presque que je suis dans une course et je me contente du plaisir de rouler yeux et oreilles grands ouverts.

    Mais qu'est-ce qu'ils ont à me frôler comme ça eux, les cadors ? Ah oui, c'est une course contre la montre alors ils essaient de perdre le moins de temps possible dans les dépassements. A force de me faire doubler, toujours par les mêmes, j'arrive à les reconnaître au sifflement qu'ils produisent.

    Les trikes c'est sympa à regarder rouler mais c'est compliqué à dépasser, pour peu qu'arrive en même temps un bolide à pointe et c'est l'assurance de se retrouver à redresser au dernier moment avant de plonger vers la pelouse.

    A mi-course justement, le tandem toulousain ira goûter à la végétation. L'engin est très exigeant physiquement pour son pilote et une petite seconde d'inattention engendrée par la fatigue lui fait perdre le contrôle. Après l'incident, Rodolphe repart mais avec un seul " moteur " les performances qui étaient dans le haut du tableau chutent énormément.

    La clochette annonçant la fin imminente a dû retentir à un moment mais je suis alors dans un état second et je ne pense plus qu'à rattraper le vélo qui me précède et à essayer de maintenir le maximum de vitesse lorsque le drapeau à damier s'abaisse à nouveau sur la piste.

    Hein, quoi, c'est déjà fini ? J'ai eu un passage à vide vers la mi-course mais là je suis en pleine forme. Tant pis, je ferai mieux la prochaine fois. C'est encore Naan qui gagne suivi par Vincent, pour changer.

    C'est maintenant l'heure de déjeuner et l'occasion de discuter encore et toujours des avantages techniques de telle ou telle solution et de faire connaissance avec des personnes qui n'étaient jusqu'alors que des noms sur internet.

    C'est pas le tout, mais il reste encore l'épreuve du kilomètre départ arrêté (le fameux KIDAM) à accomplir. Ca sera sans moi, parce maintenant que j'ai refroidi et que la digestion accomplit son œuvre, je commence à ressentir une certaine fatigue. C'est peut être aussi dû au fait que je n'ai réussi à m'endormir qu'à 2h30 du matin la veille grâce aux charmants étudiants qui foutaient la zone et que je me suis levé à 5h30 ensuite !

    De toute façon, pas de suspense pour cette dernière épreuve puisque c'est de nouveau Naan qui la remporte et qui réalise un sans faute sur l'ensemble du week-end. S'ensuit la remise des coupes sur podium et une bonne douche au Champagne pour le vainqueur de la part de son principal challenger.

    J'espère bien pouvoir remettre ça l'année prochaine et surtout améliorer considérablement mes chronos dans toutes les disciplines. Et puis de toutes façons, si ce n'était pas le cas, j'aurai au moins le plaisir de retrouver en vrai les gens avec lesquels je partage une même passion pour un mode de déplacement propre et performant.

    les resultats



le 01 juillet 2004 par x




admin ce site est la propriété de l'AFB, toute reproduction est interdite - (c) 2004 - écrire au webmaster revenir en haut