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Compétitions



24h du Plateau d'Albion


    Le récit d'Armand
    samedi 9h
    retrouvailles,inscriptions,installation,tout baigne!
    samedi 11h15:
    le départ est donné ca part vraiment tres fort pour la majorité..
    Anne ouvre le bal pour l'equipe
    samedi 14h13 Daniel arrive bouclant 6 tours (avec une regularité impressionante sur les24 h)

    Cédric,notre assitant de luxe decroche le transpondeur temoin du Tica de Daniel et le fixe sur ma potence.

    14h14 ,j'appuie et j'entends le commentaire d'Olivier au micro, ca fait chaud au coeur
    100 m de faux plat au depart et comme il ya le public,je suis a bloc.

    virage a gauche ,trajectoire un peu confuse due au revetement
    200m (les distances sont au "pifometre") et puis une epingle serrée a droite assez technique,vu ma vitesse d'entrée je n'ai pas a freiner,suffit de prendre beaucoup d'angle
    et me voila sur un long bout droit (700m?)
    pour l'instant pas de vent (ca changera) mais pas d'aspiration a prendre ;35/37 km (je passerrai a 30 dans la nuit)

    une bosse sur une courbe a gauche,elle se passe sur l'elan..
    puis un creux qui debouche sur THE bosse : 8% ,52/25 a 21 km/k pour le premier relais ,(39/25 a 13.5 km/h dans la nuit..)

    ensuite succession de montées descentes au % assez faible ou gommés par l'elan
    et là au bout d'une descente (45 km/h) un virage a gauche a 90°,je serre au point de corde,je relance 36 km/h

    et là un pif paf qui passe sans toucher les freins a cette vitesse,mais faut s'appliquer car une tache (de terre?) n'a pas l'air accueillante..
    30 m de bout droit et un gauche qui se passe a bloc et qui permet d'accelerer afin de passer un tres grand bout droit avec un leger ralentissement au centre 38 au debut de la ligne ,45 a la fin (enlever 7km/h dans la nuit glaciale..)

    grande courbe a droite ,une autre un peu plus serré et là ca se gate...
    Secoué par un goudron pourrie,j'ai vraiment souffert sur ce passage avant de comprendre que je ne devais pas essayer de passer rapidement car j'y laisse trop de "cartouches".

    ensuite redescente et virage a gauche qui debouche sur la ligne de départ et c'est reparti pour un tour..

    mes vitesses moyennes seront de presque 33 le premier relais..
    ensuite ca se gate je pense que pour mon dernier relais nocturne,j'ai du tourné en 28/29 kmh.
    avec 3 h d'un sommeil tres profond et la chaleur revenant,j'ai pu faire remonter la moyenne .


    Quelques images et impressions (dans le désordre)
    La GENTILLESSE de tout le monde

    Un gars se battant 24 h sur une trotinette

    La sono empechant certainement les gens au repos mais rechauffant a chaque passage le moral des coureurs!

    les feux des trikes et autres coureurs plus lents au loin qui me servent de "point d'appui".

    Les galériens "electriques"

    Une coureuse en trike solo menant une regularité impressionnant

    le froid nocturne qui te fait grelotter en attendant le relais,vivement que je pédale pour me rechauffer

    Les Balèzes qui me depassent avec 10 bornes de mieux, je n'ai pu suivre Aurélien que 100m dans la nuit avant de le voir partir irrémediablement...

    un gars au sommet de la bosse,en pleine nuit, en train de faire des etirements contre le grillage (crampes?)

    le boulot parfait des legionnaires pour le balisage, de jour comme de nuit

    pourquoi se taper 24 h de course sous le cagnard la journée et affronter les bosses avec un engin pas du tout fait pour ca ,alors qu'on a le materiel adapté dans le magasin?

    un coureur en vd pedalant en danseuse dans une ligne droite apres une dizaine d'heures..

    des Bolinos a 23h...

    l'accent du midi de Serge dans la nuit

    le thermos de thé et de café qui m'attend comme par miracle,


    Un levé de soleil salué par Olivier et les Doors

    des amis,des copains,des connaissances,des gens bien..

    le Ventoux là bas dans le bleu qui se tappe de ma douleur au genou

    le vent dans la nuit qui semble toujours etre defavorable.

    le coeur qui cogne si fort,il faut que je place ce 6eme tour dans l'heure

    les crampes qui menacent, et si je buvais plus..

    mon bidon est vide et il me reste un tour a faire avec la langue comme un sachet de thé...

    blouson d'hiver ou coupe vent sans manche?

    Voir tout le monde assis a l'ombre qui vont passer la semaine ensemble et nous qui devons rentrer..

    je vais vomir si j'arrive pas a manger.

    ce morceau de camenbert offert avec un bout de pain et un fond de "cuvée du légionnaire"..

    l'eclairage si violent du gars derriere moi qu'il dessine mon ombre!

    Une vipère qui arrive au relais avec 2 pneus crevés

    je ne pouvai pas avoir meilleur equipe

    et merde ,c'est deja fini

    Armandos
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    Le récit de Roland

    1) petite analyse :

    Finalement avec le recul de quelques jours , quand je vois mon piètre résultat je me dis que j'aurais plus de facilité l'an prochain pour battre ma distance parcourue et avoir un objectif réalisable et annoncé.

    Dans quelques temps on ne retiendra que les bons côtés aussi il faut de suite se pencher sur ce qui n'a pas fonctionné (moi) et ce qui était au top ( les organisateurs et les concurrents ).

    Un grand Merci à nos hôtes Légionnaires pour le prêt de leurs infrastructures ( circuit , terrains, tentes , tables, chaises, wc , douches et assistance médicale) ainsi qu'aux organisateurs et tous les bénévoles pour leur soutien durant ces 24 heures.

    Le tour du circuit faisait 5,4 km : j'ai réalisé 60 tours donc 324 Km en 24/h soit en cumulé 13,5 km de moyenne : ( conclusion pour moi c'est nul ).

    Pour preuve le 18 juin dernier j'effectue le trajet La Seyne sur mer ( Var )/ Joncels ( Hérault) soit 325 km à 22,7 de moyenne avec le col de la Baraque en final.
    Le 12 Aout je réalise le trajet Mirepoix ( Ariège ) / Joncels ( Hérault ) soit 191 km en 6 h 16 en 30,5 de moyenne.

    J'étais parti sur ses bases là, sauf que là cela durait 24 h et cela je ne l'avais jamais fait.
    Conclusion j'ai parcouru en gros les 189 premiers km à 30 de moyenne ( environ 35 tours ) et les 25 autres tours à 24 environ de moyenne ( 135 km). Ensuite j'étais cuit physiquement et surtout moralement.

    2)la course :

    Après un tour de reconnaissance qui permettait de voir que le circuit était quand même pas trop facile, c'était l'heure du départ .
    Content , heureux mais un peu anxieux avant le lâcher des coureurs.
    La journée s'annonce belle et chaude et ce sera le cas , ce qui me sera préjudiciable ainsi qu'a d'autres concurrents.
    C'est parti : 11 h 16 exactement :premier virage et on accélère. Déjà les plus costauds sont devant et la lutte entre les équipes de relais et le trio vainqueur des solo sera impitoyable tout au long de ces 24h.
    Le premier tour est avalé rapidement ( 34 de moy pour moi ) et je m'aperçois que ce sera dur pour les cuisses. Dans l'euphorie de la première heure tout se passe bien malgré la chaleur. Pas de vent ou presque et on continue de tourner et d'apprendre le revêtement du circuit.
    Certaines parties ( heureusement très peu ) sont un peu dégradées et il faut choisir sa trajectoire pour ne pas être trop secoué et ne pas perdre de vitesse.
    Je prends un tour à certaines personnes ( Patitrotte en trottinette Zockra, quelques personnes en trikes et quelques rares VC) mais toutes ces personnes feront au final plus de km que moi.
    Tant que je suis pas trop fatigué j'essaie d'adresser un petit signe et un petit mot d'encouragement aux autres concurrents lorsque je les doubles et surtout à Patittrote qui doit se sentir bien seul sur sa trot. Ensuite avec la lassitude je ne ferais qu'un petit geste de la main.

    De temps en temps c'est les ovnis des relayeurs ainsi qu'Aurelien , Vipère noire et d'autres qui me doublent et là je regarde le compteur et je vois qu'il y a un monde entre eux et moi car je suis à 30 et ils me doublent facile.

    Après 2h de course et une dizaine de tours je m'arrête faire une pause et manger un peu.
    Je me suis bien hydraté jusqu'à présent et mangé quelques barres énergétiques en roulant mais là je m'aperçois que je ne peux pratiquement rien avaler. ( la chaleur ?). Je me force à manger quand même mon sandwich au jambon et me repose une heure.
    Je repars sur le même rythme mais je sens déjà mon estomac qui commence à se nouer. Au fur et à mesure de ma progression j'aurais de plus en plus de mal à boire et à manger. Malgré tout je boucle 35 tours avant de stopper et je décide de me reposer au moins 2 heures avant de repartir.
    Il est tard je repart avec mes lumières, mais rouler de nuit avec la fatigue accumulée ne m'intéresse plus : le mental est cuit. Après quelques tours de nuit je m'arrête à nouveau( vers 22 h) me disant un repos de 3 ou 4h et on repart. En réalité je redémarre à 3 h du mat car réveillé par le froid je me dis autant aller pédaler.
    Je tourne doucement mais le cœur n'y est plus. Je m'arrête sporadiquement pour boire un café et repartir pour quelques tours.
    Vers 9 h dégouté en manque de motivation , je jette l'éponge , rend la puce électronique , je prends une douche je me change et je vais voir les autres coureurs finir leurs 24 H. Le moral n'y est plus.

    Finalement j'irais avec mon épouse donner un coup de main pour le bar et le repas.

    3)les souvenirs :

    Une ambiance super sympa, rouler sur un circuit sans voiture et donc sans danger c'est super.
    Malgré tout il y aura quelques gamelles , sans trop de gravité me semble-t-il , ce sont des concurrents qui attaquent trop vite le virage avant la ligne d'arrivée ( virage à 90° ) et à 40 km/h cela ne passe pas toujours.
    Des images de pleins de vélo différents, des concurrents sérieux et appliqués dans leur efforts, d'autres roulant tranquilles le sourire aux lèvres .
    Le passage des relais pour les équipes , certains super organisés d'autres un peu moins .
    L'ambiance sur la ligne de jour comme de nuit assurée avec brio .
    Les marqueurs de fluorescéine qui la nuit , balisent la route tels de petites lucioles jaunes, vertes et rouges .
    Le moment magique quand le jour se lève avec le soleil qui éclaire le Mont Ventoux.
    Les poches d'air froid le matin avec le point de rosée sur la longue ligne droite de retour.
    Le podium des différentes catégories avec une mention spéciale pour Patittrote.
    Le repas final qui curieusement pour moi est avalé avec envie et facilité ( fin du stress ???)
    Une grande envie de retenter ce défi.

    Mais vivement l'an prochain , je sais maintenant ce que je ne dois pas faire.

    Renard Argenté

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    Le Récit de Jean-Louis

    L'an passé en équipe, cette année en solo.
    Je suis arrivé à 2h00 du mat à St Christol, debout à 07h45, je déjeune et descend m'inscrire sur le site de la légion.
    Je suis heureux comme un pape d'être là! Quel plaisir de retrouver tous les potes : les anciens, les nouveaux et mes anciens partenaires de 2009.
    Je me suis donné les moyens de pouvoir rouler assez régulièrement sur 24h00.
    Je me fais remarquer avant le départ en étant à la bourre, an allant vers la ligne, je signale qu'Arnaud n'est pas prêt pour faire oublier mon retard.
    Départ sans tour de chauffe, j'ai 24h00 pour chauffer et je passe le premier tour à discuter avec Arnaud. Ensuite je prendrai mon rythme, je roulerai tant que mon bidon (1litre) ne sera pas vide. Cela me fera un arrêt tous les 50km env.
    Cette année, il y a plus de diversité que l'an passé : Trotinette, Quest, féminines en solo avec Trike, l'engin de Jull et Lorenzo, un triathlète, etc.
    La bosse me semble plus douce que l'an passé, je la passais difficilement en 42/34 l'an passé (Baron), cette année je ferai 70% des tours en la passant en 48/34 (Méta) ; quelques tours en passant le petit plateau quand la fatigue gagne.
    Dans l'après midi Aurélien reviens vers la ligne en marchant, je m'arrête pour lui passer une chambre qui s'avèrera inutile car la valve sera trop courte, c'est Julius qui arrivera pour le dépanner.
    Je roulerai régulièrement les 100 premiers km en 28 de moyenne au compteur. Les 100 suivants, la moyenne baissera à 26km/h, je prendrai plus de repos pour attaquer la suite, le soir apportera un peu de fraîcheur.
    Le Ventoux va rougir avant de disparaitre, superbe spectacle !
    La nuit est un plaisir, c'est un balai de lumières, sauf pour Laurent qui roule avec 2 petites lucioles... mais qui décoiffent.
    De temps en temps nous échangeons quelques discussions entre participants pendant un demi tour ou plus.
    Albion, c'est une histoire de bentrideurs qui causent et qui roulent dans une bonne ambiance.
    Atteindre les 300 sera plus difficile, ensuite je prendrai un peu de temps pour m'allonger... sur un matelas.
    50 km de plus pour voir le jour se lever, c'est un plaisir de revoir les bordures de circuit et reprendre des angles plus rapides.
    Vers 09h30 j'atteinds mon objectif des 400km. je me sens plus libéré et les jambes se remettent à bien tourner, je ferai un dernier arrêt pour faire les 4 derniers tours avec le drapeau de Guyenne, ce sera mon moment de fête. Un peu plus de 430 km, 79 tours enregistrés.
    Je suis plus que satisfait.
    Félicitations à tous les participants, aux organisateurs qui nous ont permis de nous éclater, aux bénévoles venus spontanément donner un coup de main (sans vous la fête n'aurait pas été si belle) et à la légion qui nous permet cette belle aventure.

    Dolmen

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    le récit de Trikris

    Retour des 24h en vélo couché du plateau d'Albion mardi soir après un bon gros repos récupérateur dimanche après-midi et lundi matin dans le camping municipal ombragé de St Christol d’Albion.

    Départ sous le soleil déjà brulant. Cicuit de 5,350km sur les routes et chemins de ronde de la base, tous revêtu d'asphalte bien sûr, sauf sur une partie de quelques dizaines de mètres qu'il fallait passer à vitesse plus basse pour ne pas être trop secoué.

    Les premières heures sont éprouvantes car la vitesse est élevée (pour moi, 30,5 de moyenne) et le soleil chauffe de plus en plus. C'est la journée la plus chaude, on m'a parlé de 35°C "voir plus".
    Je m'asperge d'eau de temps en temps pour faire baisser la température. Quelques temps après, les organisateurs comprenant le besoin des coureurs mettent un tuyau d'arrosage sur la ligne d'arrivée. On lève la main si on veut la pluie.
    Hydratation en continu, mais après trois heures je me sens faiblir dangereusement et m'arrête pour me reposer en me disant qu'il faut que je ralentisse un peu. Pause d'une heure pour récupérer d'une hypoglycémie , en m'alimentant de sucres rapides et de sucres lents, mais pas trop parce que la sensation nauséeuse est bien là et m'empêche de me goinfrer. Départ sur les chapeaux de roues ... pour recommencer la même histoire deux heures après. En discutant avec mon "mécanicien", je m'aperçois que je ne lui ai pas dit qu'il fallait mettre deux produits dans la gourde, ce qui explique l'absence de sucres lents et l'épuisement énergétique. Nous rectifions le tir et c'est de nouveau un départ sur les mêmes chapeaux de roues que précédemment.

    Un petit mot de temps en temps à quelqu'un qu'on double ou qui nous double, c'est sympa, même si ça reste superficiel. Discussion sur plusieurs tours avec un triker qui roule à peu près à la même allure, mais qui s'arrête moins et qui termine premier de la catégorie, n'est ce pas Fred ?

    Pause le soir pour absorber une demie assiette de paella préparée par mon assistance, qui est aux petits soins avec moi. Quand je m'arrête et que je descends de mon trike, mon fils devient le maître de l'engin. Il contrôle la pression des pneus, couvre le siège d'une serviette pour le protéger de la surchauffe du soleil le jour, nettoie les verres de mes lunettes, refait les pleins des bouteilles, pendant que sa copine prépare le carburant pour le pilote. Au top l’assistance et ils y mettent vraiment tout leur coeur !!!

    La nuit tombe, la fraîcheur aussi. Les phares et les guirlandes rouges s'allument pendant que les jambes et les bras brûlés par le soleil se couvrent de polyester-élasthane(80-20%). Pas de bruit si ce n'est la lumière de la lune, le bêlement de quelque herbivore, le souffle des pneus sur le goudron et la discussion d'entre-copains sur le circuit.
    C'est vraiment agréable cette fraîcheur, ce silence, cette solitude. On peut se trouver seul pendant plusieurs tours, moments propices à la zénitude. Je me prend à ralentir,… personne devant pour « tirer », et puis je ne vois pas les indications de mon compteur, … ça c’est une bonne raison !
    Quelques arrêts pipi au clair de lune, histoire de se dégourdir aussi les jambes …

    Fatigue généralisée à 4h du matin qui demande un arrêt prolongé si je veux pouvoir continuer jusqu'à la fin. Donc, de 4h à 6h, dodo . L'alarme de ma montre sonne, et mon assistant entendant la fermeture à glissière de la tente pointe le bout de son nez . Tu peux aller te coucher fils, je me débrouillerai tout seul, il ne reste plus "que" 5h avant la fin. Ils ont bien mérité ce repos car ils ont veillé sur moi sans arrêt depuis maintenant plus de 19h avec des passages toutes les 13-14’ et toujours attentifs à mes besoins.

    L'aube point, et c'est beau ! ... aller, on continue, pas que ça à faire, admirer.
    En cours de matinée, la fraîcheur et l'humidité font peu à peu place à une douce chaleur qui croît lentement. L’ombre des arbres quitte la route pour plonger sur le bas-côté puis sur les broussailles. Heureusement, la fin arrive car il va de nouveau faire chaud. J'effectue mon dernier tour en pleine forme, à vive allure.
    Terminé, mission accomplie, objectifs atteints : j'ai tenu jusqu'au bout des 24h et dépassé les 400km avec 417km environ.

    Une sombre erreur de zéro en trop sur la fiche du speaker me donne la place de troisième avec 78 tours derrière un jeune qui, très étonné de sa seconde place, dit lui-même n'avoir fait que 8 tours !
    Je suis trop fatigué pour réagir sur le moment. Mais le commentateur n'aurait-il pas dû lui-même reporter ce podium en attendant des éclaircissements au lieu d'entériner ce résultat ?
    Le vrai troisième, méritant, n'a pas eu son heure de gloire lui ! Je regrette beaucoup cette erreur qui vient ternir la fin de ma course et celle d'un autre.

    Si une photo du podium a été prise, je demande qu'elle n'apparaisse sur aucun site car n'étant pas du tout le reflet de la réalité.

    Ceci passé, je prend mon repas avec mon pote en trottinette, Fred dit Pattitrotte, qui lui, avec un grand mérite et beaucoup de courage, a fait 423km. ... Il me parle de revanche …

    A la fin de la course, j’avais dans l’idée de ne plus recommencer, « j’ai vu ce que c’était, c'est bon, ça me suffit ».
    Dès le lendemain, pratiquement reposé après un bon repas de spaghetti et une nuit au sommeil de plomb, beeeeeennnn … il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis !

    Pas une courbature, pas un bobo, nulle part, juste de la fatigue généralisée. Trop bien la position couchée !

    Content de l'avoir fait malgré l’appréhension de l’inconnu. C'est une belle expérience et je sais que je peux aller encore plus loin l'année prochaine.

    Donc, l’an prochain, c’est « Odyssée 2011-Objectif 90 » tours (480km)...

    ... Pattitrotte, entraîne toi encore mieux parce que maintenant je sais où je vais !!!!

    à l'année prochaine tout le monde.

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    Le récit de Micke

    Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui ont permis une telle organisation car c'était vraiment top. Une mention spéciale aux légionnaires qui nous ont permis de tourner en sécurité de jour comme de nuit et tout ça dans un certain confort !

    Pour situer le contexte, depuis vos récits de cet événement l'année dernière, j'avais fait de cette épreuve mon objectif sportif de l'année de mes 30ans. J'ai finalement pu me préparer en participant aux 24h de l'INSA mais mis à part ça et quelques sorties aux alentours des 200km, je n'ai pas d'autre entraînement que mes trajets vélotaf.

    Coté sportif maintenant : arrivés peu avant 9h avec MissMicke, elle se chargera du montage de la tente et moi des vélos. Finalement, il faudra bien ça pour être prêts un peu avant 11h.

    11h15, le départ est donné sous une chaleur étouffante. Je roule jusqu'en haut de la bosse avec ma Miss pour qui ce passage risque de ne pas être une partie de plaisir au fil des heures (en fait pour moi non plus mais je le sais pas encore...). Je pars ensuite seul et commence à remonter doucement quelques concurrents sur les premiers tours. Dans le 3ème, alors que je ralenti pour me porter à hauteur de ma Miss que je viens de rattraper pour lui faire la conversation, une fusée nous double ! C'est le futur vainqueur solo qui envoie un sacré coup de pédale !

    Les premières heures passerons comme ça : je roule à un (trop ?) bon rythme et ralentit quelques minutes quand je croise ma Miss. J'ai donc pas mal joué au yoyo avec certains concurrents.

    Nous nous arrêterons un première fois pour nous restaurer un peu et repartirons à l’assaut de la bosse! A ce moment je roule un peu plus régulièrement mais je commence à souffrir de la chaleur et je finis par m’imposer un arrêt (1h environ) pour faire tomber un peu la température. Je repartirais donc cool en fin d’après midi jusqu’en début de soirée où MissMicke ayant atteint son objectif des 3 chiffres au compteur décide de s’arrêter et diner (il faut dire qu’elle vient de doubler son kilomètrage annuel! Mais même si sans le lest de la chariotte à MiniMissMicke et MiniMicke, elle se sentait toute légère je suis quand même extrêmement de fier de sa dernière place!) Au ce moment là, je viens de passer les 200 en 10h30 et je suis assez confiant sur mon objectif des 400 et je rêve encore d’approcher les 500.

    Le début de nuit sera conforme à mes attentes: magique! le couché de soleil sur le Ventoux, les phares qui s’allument, on voit même depuis la longue ligne droite les loupiottes rouges de ceux qui en terminent dans La Bosse à l’autre bout du circuit. La température est très agréable et le passage entre le 90 à gauche et le pifpaf suivant apporte un voile de fraicheur supplémentaire à chaque passage. Bon la moyenne a quand même bien baissée même si je vois plus le compteur, les pignons utilisés me renseignent sur mon allure: à partir d’une 1h du matin je passerais même les derniers mètres de La Bosse sur le petit plateau... Je retiens aussi de cette partie de la nuit les passages d’un funambule fond les ballons à la seule lumière de la lune... J’ai frôlé la crise cardiaque à chacun de ses passages et heureusement pour nous, je roulais bien à droite à chaque fois car je ne le percevais qu’une fois qu’il était à ma hauteur (le bruit ne m’aidant pas car j’avais souvent un phare dans le rétro donc difficile de dire à qui appartient le bruit des pneus qui arrivent). Bref, je suis jaloux de ses yeux de chat mais j’ai trouvé la cohabitation dangereuse.

    Vers les 2 heures, je commence à ressentir une certaine lassitude... Je compte plus les tours mais les passages de La Bosse et je me trouve un prétexte pour m’arrêter régulièrement: manger un bout, découvrir une crevaison lente me fournira l’excuse d’un arrêt tous les 3/4 tours pour remettre un coup de pompe avant de repartir. Finalement je m’arrêterais sur le coup des 4h pour changer la chambre (si d’ailleurs certains se demandent qui s’amuse à faire éclater une chambre à 8 bar à 4h du mat... ben c’est bibi!). Il est 5h quand je suis prêt à repartir mais l’humidité est tombée, la lune s’est couchée, j’ai froid, j’ai la motivation dans les chaussettes et le matelas me tends les bras... Je craque.

    7h et des brouettes, j’ai un regain d’envie de bouffer du bitume. Je me prépare donc et redécolle pour les 40km qui me manquent pour passer les 400. Objectif atteint aux alentours des 9h, mais l’envie n’est plus là, je m’arrête, vérifie auprès du chrono officiel que j’ai bien passé les 400 et que je serais pas affublé d’un agaçant 399 et rend mon transpondeur. Je pourrais ainsi commencé le rangement prendre une douche avant la fin officielle de la course et nous permettre de redécoller pas trop tard pour aller récupérer les enfants laissés en pension à Lyon.

    Au final j’ai roulé 14h30 à une moyenne de 27.7. Comme à l’INSA, je me suis beaucoup arrêté. Physiquement, même si j’étais plus entâmé qu’à l’INSA, je n’étais pas cuit non plus (je repassais la bosse sur le 39 le dimanche matin). Finalement, je crois que je finis par me lasser de tourner en rond. Il va falloir que je me tourne vers les brevets et diagonales pour confirmer ma théorie. J’avais pensé que les 24h d’Albion m’auraient permis de rouler en petit groupe pour surmonter ces baisses de motivation mais j’ai l’impression que le vélocouchiste est avant tout un rouleur solitaire à moins que ce soit le type d’épreuve qui veut ça. Je dis pas adieu aux 24h mais plus en solo, ça je pense que c’est acquis.

    J’ai aimé:

    L’organisation générale

    Le balisage de nuit (merci à ceux ayant rajouté les tubes fluos à l’intérieur de l’épingle à droite du départ)

    Les petits mots ou petits gestes échangés avec chacun d’entre vous

    Le tuyau d’arrosage

    L'enchaînement du 90 gauche, du pifpaf et du long 90 gauche qui passait à plus 40km/h avec des sensations uniques à la clé


    J’ai admiré:

    Patitrotte pour sa performance que je juge ahurissante

    Le concurrent en vélo droit qui à partir de la nuit se soulageait régulièrement en mettant l’intérieur de la cuisse sur la selle (j’ai pas osé lui dire que la solution était sous ses yeux... )

    Le décor splendide offert par ce parcours

    Et surtout ma femme pour m’avoir accompagné et accepté de partager cet évènement en tant que concurrente à part entière!

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    Le récit de Patrick

    C'est parti pour mon compte rendu équipe Patrick, Bernard et Didier, les joyeux quinqua pour reprendre l'expression de Bernard.

    9h15 je me présente à la porte du régiment et surprise agréable pas de déclinaison d'identité comme l'an dernier, j'aurais trouvé cela normal mais à la place un coup de tampon sur le poignet et me voilà entré dans ces 24h tant attendus. J'ouvre une parenthèse pour dire toute mon admiration pour de corps d'armée qui nous témoigne d'une grande confiance et fait preuve d'une grande ouverture d'esprit, bravo à vous Messieurs de la Légion.

    Une fois une place trouvée à l'ombre... de préférence, je me dirige vers le coeur de l'organisation avec des bonjours au passage et je ne tarde pas à rencontrer un de mes équipiers Bernard (Berg) qui m'annonce que Didier de Toulouse participe (il était incertain) à ces 24h. Les présentations sont faites, le courant passe très bien comme avec Bernard l'an dernier, une bonne journée s'annonce quelque soit le résultat.

    La nouvelle config du tracé au départ est parfaite pour le spectacle. Nous définissons un ordre de départ et une fréquence de tours. Bernard sur son TAD de sa construction partira en premier, Didier sur son Performer Agenda en second et moi sur mon Baron sur une cadence de 3 tours. Nous sommes sensiblement du même niveau et nous tournons jusqu'en soirée à une moyenne très honorable. Nos passages de relais sont loin d'être parfaits comme certains leaders mais est-ce bien important.

    Nous débutons la soirée à 4 tours, il faut s'alimenter plus copieusement et penser à la nuit qui va être longue et fraîche. La moyenne tombe un peu et c'est bien normal.

    La nuit nous tournons sur des périodes de 6 tours, la moyenne baisse considérablement pour ma part, le moral est toujours bon pour nous trois et nous faisons preuve d'une très bonne entente au moment des relais, pas un n'a eu besoin de réveiller l'autre pour prendre son tour. La nuit est captivante sous ce ciel étoilé, voir ce serpent de lumières blanches et rouges j'apprécie encore plus cet endroit du circuit, spectacle qui me fait penser à une descente aux flambeaux. Je suis bien habillé pour cette nuit même si j'ai un peu chaud. Le dernier raidillon commence à peser dans les jambes, à l'opposé du circuit les trajectoires sont incertaines pour ma part est-ce que mon éclairage est suffisamment performant contrairement à certains(es) qui éclairent comme des phares de voiture, c'est une des leçons à retenir pour la prochaine fois.

    Quelques lueurs commencent à poindre à l'horizon et à chaque tour un peu plus, le Ventoux se réveille, comme l'an dernier un moment magique que cette levée du jour qui ranime quelque peu la mécanique fatiguée. Nous terminons sur une fréquence de 4 tours, Didier a eu le privilége de faire le dernier tour de notre équipe. Ainsi nous avons parcouru légèrement plus de 200 km chacun sans tuile c'est important et qui plus est dans une excellente ambiance générale, que du bonheur.

    Une petite correction pour la prochaine édition : compartimentage des déchets.

    J'ai beaucoup apprécié l'ambiance musicale style années 70/80. Merci encore aux personnels de la Légion, à tous les organisateurs et les bénévoles pour cette belle fête très réussie et qui a continué à Buis pour certains(es). Salut à toutes et tous, à la prochaine, amicalement, Patrick du 90.

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    Le récit de Mireille

    je ne sais pas pourquoi je vais rouler, participer faire un temps ou plutôt des km, il fait beau, reste 2h avant de prendre le départ, Maryvonne s'affaire déja, les inscriptions vont commencer, dernier briefing pour organiser l'équipe, une équipe de bénévoles presque essentiellement féminine qui va se relayer + de 24h. Là j'oublie les heures , les mois de préparation pour rendre cet évènement possible, le relais est pris, bravo les filles vous avez été formidables
    Derniere touche technique, au secours Olivier ! ouf ça passe

    bonjour Mireille! un nom un pseudo, j'ai pas le temps de mettre un visage
    je voudrais que mon esprit s'évade, pourquoi je roule ? je veux penser me concentrer mais c'est déja trop tard, j'ai oublié de prévenir Olivier de lancer le tour de chauffe, plus que 15mn .

    je me place sur la ligne de départ, je suis heureuse , vous êtes tous là, ce sera une belle course
    Pourquoi je roule ? je compte les tours, le chrono tourne facile, mes jambes aussi.
    Je me sens bien, un jeu un peu grisant, prendre une roue, doubler, se faire doubler, pas envie de m'économiser, mme si je dois le payer, je sais tout ça la stratégie des longues distance, mais là je joue.
    Patrice m'accompagne sur quelques tours

    Un aragomax qui passe sur le casque de jean lou, mon coeur se serre, tu aurais tellement voulu être là !, je m'évade- je suis sur une route qui me permet à chaque tour de croiser des gens que j'aime, quelques mots échangés même si pas le temps de plus, c'est déja bon.

    A chaque passage devant le chrono, vos encouragements me font sourire

    120 km dont les 3/4 partagés avec Théocabane, il est temps pour un arrêt de 20mn
    les légionnaires sécurisent le circuit d'une centaine de lucioles, merci
    240 km 2ème arrêt, ça va pitchoun "bof envie de vomir" tu manges quoi ? j'ai pas faim

    oups faut déja repartir ! je n'y vois pas grand chose, la nuit est tombée un peu fraiche, le ciel est étoilé, impossible de garder les lunettes, je freine dans chaque virage, la lune éclaire la piste, j'essaye de suivre la ligne blanche, pas facile, je gène mes poursuivants, qui c'est qui roule sans éclairage ! ah non ce n'est que mon ombre, l'éclairage des autres concurants dessine mon ombre cachant la ligne blanche
    Allez Aurélien! allez Hervé, ça va Mylène? Oh une vipère véloce, allez Pat ! allez Patitrott accroche toi !, bjour Marcel, Ola Nico
    Ma moyenne s'effondre pas grave ça repose.
    je dois me rendre à l'évidence, mon éclairage est insuffisant, autant m'arrêter

    Genial la pose thé, prendre un peu de temps pour discuter, s'étirer, grignoter
    les équipes se relayent, nous sommes nombreux à rouler de nuit
    4h du mat la lune se cache, le ciel n'est que constellations, j'ai froid , c'est noir
    Arrêt de 30mn

    le jour se lève, mes jambes sont lourdes, mes genoux douloureux, ne pas penser aux douleurs, je roule pourquoi ? pour aller au bout, au bout de quoi?
    Plus que 150km
    Allez Barbara, allez Anne! j'apprends que que Florence a eu un malaise
    3 tours dans la roue de Claire me redonne la pêche, je la lâche pour d'autres roues plus rapides, pas malin mais c'est tellement drôle.

    La différence entre les equipes et les solos s'accentue, cela permet de se retrouver en petit groupe, de s'encourager.
    j'ai la nausée, l'eau petillante tendue par Maryvonne, Malric , Nicolas chasse l'ecoeurement des boissons sucrées
    Vous avez des nouvelles de Florence?
    La voix d'Olivier toujours accroché au micro,m' encourage à chaque passage.

    On doit rouler ensemble Patum, c'est le moment de me donner l'envie, mes cuisses fatiguent
    wahou 495km ! allez allez

    505km pourquoi je roule? maintenant je peux m'arrêter
    merci a ceux qui m'ont encouragé Malric, Micka et Aurore, maryvonne, Gérald, Sébastien, Annabelle, Anne, Olivier etc ....

    merci à la légion mais ça vous le savez déja

    ly Masse

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    Le récit d'Olivier

    Comme ce n'est pas mes 1er 24H en vélo couché, je n'ai pas du tout la pression, j'arrive sur le plateau d'Albion détendu, malgré la nuit trop courte. Le parcours fait 5 kms 350. avec une bosse courte mais un passage à 8%.
    Il y a beaucoup plus de participants que l'an passé, ça va être un vrai bon moment, surtout qu'il y a quelques pointures bien connues. Le départ est donné à 11H15, il fait déjà chaud, et comme à mon habitude, je pars tranquille et en fond de grille, j'aime bien doubler, plutôt que de me faire doubler en début de course. Le chronométrage cette année est au top, manque plus qu'un panneau avec l'affichage des positions en direct. En fin d'A.M, je suis toujours aussi bien, et vers 20H, j'apprends que je suis 3è sur une trentaine de participants en solo. Il a vraiment fait chaud et l'arrivée de la nuit va faire du bien. J'ai eu de grosses douleurs aux pieds à cause de la chaleur, ce qui me faisait arrêter pour les masser.

    Nous assistons au couché du soleil, juste derrière le Mt Ventoux, un moment à ne pas manquer. Puis les phares s'allument. De loin, on voit ces petites lumières rouges bouger dans le noir, ça semble irréel, nous n'avions pas connu ça l'an passé, beaucoup moins de participants et encore moins à rouler la nuit. Je me suis fixé comme objectif de faire au moins 500 kms, but que je parviens à atteindre vers 7H du matin, maintenant le reste c'est du bonus. Durant un arrêt, je vais voir les résultats, je suis toujours 3è mais avec seulement 2 tours d'avance sur le 4è. J'abrège mon arrêt et je repars.
    Avec le jour qui est maintenant bien levé, la vitesse augmente un peu, vers 10H30, je sais que j'ai 6 tours d'avance sur le 4è ( soit environ 31 kms ), je calcule que je ne peux plus être rejoins, je termine ces 24H en roue libre pour finir à la 3è place ( avec environ 580 kms ) , derrière Aurélien B.( 1er ), ( juste un champion du monde ) et Hervé L. ( 2è ), ( juste un double vainqueur de PBP en environ 44H pour 1200 kms ). Après l'arrivée, je ne suis pas très bien, j'ai la tête qui tourne, je me couche à l'ombre et m'endors, ce qui me fera louper la cérémonie du podium.

    Pitchoun

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    Le récit d'Hervé

    24 heures de Sault:
    Un accueil irréprochable, un circuit intéressant, de très bonnes conditions climatiques, une organisation sans faille, et une très grande convivialité, voilà comment je peux qualifier ces 24 heures. C’est terminé pour la pommade !
    J’étais vraiment heureux d’y participer, après ma défection involontaire de 2009. Après un départ canon, où j’ai tenté de suivre les meilleurs, pas très longtemps, car la raison m’a conseillé d’y aller mollo pour pouvoir durer, j’ai roulé quelques heures à 36 km/h (les plus rapides étaient à 40). Un petit calcul fait à partir des vitesses sur les Bordeaux-Paris me prédisait un dépassement par Aurélien au bout de 60 km. Bingo !: il m’a mis un tour à 60 km, un second à 120. Son évolution est d’environ 10% supérieure à la mienne.
    Je prends mes habitudes sur le circuit : je dépasse toujours les mêmes, un petit mot en passant, quand le souffle le permet ou quand je n’ai pas la bouche pleine que j’essaie péniblement d’avaler. Je me suis vite rendu compte que je n’ai pas assez bu dès le début, dans l’euphorie du départ, et les crampes au bout de 130 km sont venues me le rappeler. J’ai l’habitude, j’en suis assez souvent victime, et je sais à peu près comment les gérer. C’est tout de même handicapant.
    J’ai roulé une bonne dizaine d’heure sans m’arrêter. Je dois dire que j’ai l’énorme avantage d’être ravitaillé au vol par Janick. Une fois, cela a failli m’être fatal, car j’ai raté le bidon qu’elle me tendait et je l’ai pris en pleine tête. J’ai dû m’arrêter 2 minutes, tout étourdi. Elle a peu l’habitude de ce type de ravitaillement, car sur le Paris-Brest-Paris, c'est formellement interdit. Je dois encore être à 32 km/h de moyenne. J’ai parlé de circuit intéressant, mais au fur et à mesure des tours, je commence à maudire le petit coup de cul à la fin du long faux plat. Dans les premiers tours, c’était du 51x18 à 30 km/h, puis ce fut du 51x25, pour terminer au bout de 15h avec un petit 38x25 à 18 km/h.
    Les virages (8 sérieux par tour) que je prends sans frôler mes manettes de freins aux premiers tours, se négocient plus difficilement avec le temps. Il faut les prendre au cm près si on ne veut pas finir dans l’herbe, ou sur le bitume, comme certains en ont fait l’amère expérience. Donc, dès que la pénombre arrive, je freine. Ceux qui m’ont suivi dans ces moments-là ont constaté que je n’étais pas téméraire dans les portions virageuses. Depuis l’accident de 2009, j’ai beaucoup d’appréhension. Dès que je prends le vélo (quel qu’il soit), j’ai peur des virages, des descentes, des autres, des voitures. Je suis preneur de tous les conseils pour vaincre cette phobie. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de commencer une sortie d’entraînement, et au bout de 500 m, de faire demi-tour et de rentrer chez moi. Au moins, ici (aux 24h), il n’y a pas de voiture, et c’est très sécurisant.
    La nuit est très belle : pleins d’étoiles, une lune sublime. J’ai même vu deux étoiles filantes. J’ai fait un vœu : « pourvu que j’aille jusqu’au bout ! ». Ce n’est pas vrai (pour le vœu) car je ne suis pas superstitieux (parce que ça porte malheur). La température a baissé de quelques crans et c’est très bien. Mes crampes s’estompent enfin. Je me suis arrêté à la tombée de la nuit, quand l’éclairage est devenu indispensable (quoiqu’en dise Laurent). J’en ai profité pour m’alimenter de pâtes, car le reste (sandwiches, barres) a du mal à passer. Ce qui passe le mieux sur le vélo est la semoule au lait, découpée en cube. La soupe servie par les organisateurs a été également la bienvenue.
    Deux heures après, je dois de nouveau m’arrêter 10 minutes : j’ai crevé de l’avant. Heureusement, j’au pu terminer le tour à petite vitesse, car c’était une crevaison lente.
    La nuit était très agréable. Cependant, la nuit, la vitesse est toujours moindre : est-ce l’absence de visibilité, ou le fait de ne pas voir son compteur (on n’est donc pas motivé pour appuyer sur les pédales), ou bien se laisse-t-on aller à rêvasser ?
    Le petit matin est aussi le bienvenu, la lumière naissante, la vue sur le Ventoux à chaque tour, les petits nuages de brume, et surtout, surtout : plus que 5 heures. Je m’arrête pour un petit déjeuner rapide (10 min), et je me renseigne sur les classements : Aurélien est loin devant et hors de ma portée, sauf défaillance, ce que je ne souhaite pas du tout, et le 3ème (Pitchoun) est loin derrière. Il me suffit donc de gérer la pénurie d’énergie que je ressens fortement à cette heure-là. Je fais quelques tours à vitesse réduite et la forme revient subitement. Je termine les deux dernières heures sans difficulté.
    Mon compteur me dit que j’ai roulé 22h50min sur les 24h. Je pense que j’aurais pu économiser sur les arrêts. Responsable : la chaleur excessive au départ. Mais cela n’aurait rien changé au classement. Aurélien était intouchable. Je pourrais prétexter l’âge (27 contre 58 ans), le gabarit (2 m contre 1,73m), le passé sportif, (coureur de haut niveau contre cyclosportif), mais je dirais simplement : il va plus vite que mois (le seul secret : il met de plus gros braquets et il tourne plus vite les jambes).
    Les 24h sont terminées, les flonflons de la fête se sont tus, les toxines évaporées, restent celles de l’esprit.
    Bravo à tous, organisateurs, participants qui ont contribué à cet inoubliable week-end !

    Hledu

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    Le récit de Marcel

    Les 24 Heures de vélo couché ont lieu pour la deuxième année, organisés conjointement par l’AFB et le régiment des légionnaires du 2° REGCette course est organisée dans l’enceinte de camp militaire autour des anciens silos à missiles, avant il y avait plus de 3000 militaires sur cette base située à une dizaine de km de SAULT(Vaucluse ) aujourd’hui il en reste 800; les légionnaires s’occupent de toute la logistique et nous offrent un circuit très sympathique d’un peu plus de 5 km, très varié niveau profil et un paysage grandiose avec vue sur le mont Ventoux de tout le circuit.
    Pour me rendre à ce rassemblement je suis parti le vendredi en train de Grenoble direction Aspres sur Buech, là je continue en vélo avec mes bagages mais malheureusement la pluie s’est invitée.Après une pause d’un quart d’heure à l’abri j’arrive à partir pour 10 km car une nouvelle averse ; par saut de puce j’arrive finalement à Sisteron sans me faire mouiller.Ensuite le ciel se dégage et plus d’averse, j’emprunte la vallée du Jabron, route tranquille , au bout de cette vallée j’attaque le col du Négron pas long, 4 km mais avec des pourcentages autour de 8 ou 9 %, un peu dur avec les bagages.
    Arrivé au col, bonne pause au soleil ;

    ensuite descente sur St Christol pour s’installer au camping tout proche du camp militaire.
    Au camping je retrouve Laurent venu de Voiron avec sa famille, qui vient aussi pour les 24 H ainsi que quelques autres participants qui viennent de Vendée et même un Hollandais avec son vélo rameur.Samedi je plie la tente et direction la légion où le départ de la course sera donné à 11 H, en arrivant il y a déjà plein de monde un petit bonjour à ceux que je connais et je plante ma tente ensuite je récupère la puce pour la course et après avoir mis un peu d’ordre dans ma tente je suis prêt pour le départ qui sera donné à 11h15;

    En tout nous sommes 80 coureurs qui participons soit en individuel, une quarantaine , soit en équipe de 2 ou 3 .Pour le départ je pars un peu fort , j’ai suivi une partie des cadors sur la première heure que je couvre à plus de 35 de moyenne , bien trop vite pour tenir les 24 h , heureusement je me calme par la suite et la moyenne diminue sérieusement , 32 pour la deuxième et en dessous de trente pour le reste .Je fais une pause de 15 mn toutes les deux heures, deux heures trente. A vingt heures je décide d’une plus grande pause car je suis tout barbouillé (peut être la chaleur plus de 32°c) je prends une douche et je vais m’allonger mais impossible de dormir, je me lève et mange un peu mais cela ne passe pas très bien , après une heure de pause je repars et roule aux environs de 27 de moyenne .Vers minuit une autre petite pause et toujours pas vraiment bien , je repars avec des sensations meilleures je vais d’ailleurs rouler les 2h30 suivantes à 30 de moyenne .La nuit je trouve cela génial de rouler , voir les petites lumières rouges des autres concurrents au loin; ce qui motive et de temps en temps une petite lumière blanche arrive dans le rétro, un superbe ciel étoilé avec même une étoile filante vue avec Jean Lou.
    A 3 H du mat je décide de faire une pause sommeil je règle mon réveil pour 4h15 mais finalement je ne me réveille qu’à 5h15 un petit grignotage et me voila reparti, la température est fraiche autour des 10°c mais rouler avec le lever du soleil je trouve cela sublime ,le changement de couleur à chaque tour un régal.
    A 8 H dernière pause pour manger un peu et ensuite reste un peu moins de 3 H à rouler , j’arrive même à rouler pendant 3 tours avec le vainqueur Aurélien Bonneteau recordman du monde de vitesse sur l’heure en vélo couché: 52,074 km/h, moi à fond et lui tranquille.Finalement je m’étais fixé au minimum 500 km et j’en ai couvert 520 avec 6 H de pauses , En gérant un peu mieux mes arrêts , pas plus de 4 H et en ne partant pas comme un fou ; ne pas faire la veille 115 km, je peux tabler à l’avenir sur 570 KM.........
    Le vainqueur a parcouru 760 km en solo; pour la meilleure équipe elle a parcouru 818 km (Resultats a suivre.....,)Après la remise des récompenses nous prenons tous ensemble un repas et après direction Buis pour le rassemblement annuel.

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    Le récit de Frédéric

    la course vue d'une trottinette.

    je suis (nous sommes) arrivé (s) la veille dans le coin, à une 60 de kilomètres. grace à une smart box offerte pour mes 40 balais, j'ai (nous) avon pu bénéficier d'une nuit dans un hotel plutot sympa; mais bon, je n'ai quand même pas bien dormi : le stress de l'avant course;

    Nous (ma chérie et moi) sommes donc arrivé une heure trente avant l'heure offciiel du départ.
    Pendant les premières minutes, je lui présente le cahier ou sont inscrites toutes les consignes : heures des ravitaillements, en eau, alimentation liquide, changement de vètements, de chaussures (chaussures plus confortables mais plus lourdes pour la nuit), mise en marche de l'éclairage médicaments, (je suis épileptique), je lui demande d'inscrire mes temps de passage à chaque tour, d'indiquer ma moyenne à chaque tour (j'avais joint un tableau ou à chaque temps correspondait une moyenne).

    Rapidement, je suis sur ma trottinette, les boyaux sont gonflés, les deux roues en réserve sont prètes.
    Tout semble au point au niveau de l'organisation. Mon père en plus arrive avec son camping car, avec sa compagne, suivit de peu pr un couple "d'élèves" (je suis leur entraineur dans un club de badminton).

    Donc, je me dis que mes supporters étant nombreux, ils ne devraient pas trouver le temps trop long, et que moi de mon coté je serai bien épaulé.

    Il reste un peu de temps, juste assez pour faire un tout avec Tikris, (j'avais eu le plaisir de partager avec lui un repas quelques kilomètres durant mes vacances en Vendée)
    j'avais constaté qu'il roulait un peu plus vite que moi, mais bon, je me disais que j'avais peut être un peu de chance de faire quelques hectomètres de plus que lui en me reposant moins que lui.

    Voila, je suis (enfin nous sommes sur la ligne de départ), il fait chaud, et en plus, il faut attendre un retardataire...Le stress monte encore un peu plus.
    la course est lancée, sur les 50 premiers metres, je suis parmi les plus rapide...le problème, c'est que j'avais presque oublié qu'après, il fallait continuer longtemps. Donc, je me fais doubler et encore doubler. je regarde mon cardio, je tourne autour des 160 pulsations minute(j'avais pourtant prévu de commencer sur les 100 premiers kilomètres avec 130 de moyenne), mais je suis euphorique, je n'ai pas l'impression de forcer, je me dis que les indications sont fausses, et qu'il y a des interférences avec les autres compteurs. tout va bien, le troisième tour est bouclé à plus de 24 km/h (pour moi, c'est pas mal), les cotes se passent très aisément, même les 50 derniers mètres à 9% selon mon compteur.

    Les premières heures se passent bien, je bois régulièrement (deux-trois gorgées 2 fois par tour), donc toutes les heures, le bidon doit etre rempli de nouveau. Je peste déja car mon équipe met trop de temps...
    il fait vraiment chaud, et comme je ne vais pas vite, il fait vraiment très chaud, et la, c'est le "drame" : kilomètre 120, crampe aux ischio-jambiers (putai., ça fait mal), je m'écroule come une grosse M.... (Masse) de tout mon long (en protégeant quand même ma trottinette Zockra, ), quelques cyclistes s'arrètent, un peu inquiets. je réponds entre-sourire et grimace (douleur et rage) que tout va bien. je reçois un conseil de qualité de la part du propriétaire (très sympa sur toute la course) du vélo droit de triathlon, qui me conseil de retirer mes collants de contention (pourtant à la base, c'est fait pour prévenir ce genre de problème), je l'écoute. je repars; Je peux vous assurez que pendant de longues secondes (qui ressemblent à des heures), j'ai cru vraiment abandonner. Mais je ne pouvais pas, quelques pars, j'étais le représentant de la famille de trottinette, quelle image auraient mes cousins à VPH, si je baissais pavillon aussi vite.
    je repars tant bien que mal heureux de pouvoir de pouvoir continuer l'aventure, mais j'ai quand même un petit bobo il m'est impossible de "kicker" avec la jambe droite...qu'importe la jambe gauche fonctionne

    Donc, ça roule, mais il fait toujours chaud , et ce n'est pas uniquement en raison des encouragements chaleureux que je reçois de la part de mes adversaires-partenaires de plaisir/souffrance, des spectateurs, ou des particpants qui attendent le relais (vous savez ceux qui étaient souvent à coté de la buvette). A chaque tout il y a un autre bonheur, celui de se faire arroser,dommage que se ne soit pas en "quadri-pluie".

    la roue au fil de la journée semble différente, la montée rallonge les descentes diminuent, la lumière disparait peu à peu, je ne suis pas encore vraiment fatigué. La nature pour etre certaine que je resterai éveillé, m'apporte son aide. je me fais piquer par une guèpe, ou un abeille, sur la joue. ca fait mal, mais quand je pense à cette douleur j oublie que je kicke quasiment qu'avec une jambe.

    "Mon équipe" de supporters est très efficace en ce qui concerne les encouragements : entre le départ et 2àh, je n'aurais pas pu m'endormir Ca crie, ça applaudi, il y a de la joie dans l'atmosphère.

    Il commence à faire nuit, j'en suis à un peu plus de 200 km, j'ai de l'avance sur la moyenne de la meilleure performance reconnue par l'IKSA (c'est la fédération internationale de trottinette), je ne crois pas qu'en cas de performance supérieure celle ci soit enregistrée pas cette fédé (car il n'y avait pas de délégué), mais bon, certains comptaient les virages pendant la course, moi, j'évaluais ma position par rapport au record. Donc là au moment ou la nuit arrivant, je me suis changé (chaussures plus confortables, sweat, gilet réfléchissant la lumière, allumage des lumières, pantalon), j'estimait mon avant à 50 minutes.

    La nuit avançant, "mon équipe" à perdu de sa superbe : moins de monde, moins d'enthousiasme. Mais bon, je me souviens d'un autre passage difficile ou je cru bien que s'en était terminé pour moi. Pendant le faux plat descendant, afin d'etre plus aérodynamique, soit je me mettais en flexion, soit je mettais ma poitrine sur le cintre. Au fur et à mesure de la course, j'ai privilégié cette deuxième formule, car elle me permettait de réaliser des étirements des ischio-jambiers...
    Donc en m'appuyant, sans m'en apercevoir, j'ai allumé la lampe avant (j'en avais disposé deux initialement, mais j'en ai fracassé une en tombant suite à la crampe)
    Très rapidement au cours de la nuit, je me suis retrouvé sans lumière, pourtant j'avais testé cette lampe, elle devait pouvoir fonctionner pendant 8 h sans aucun problème ...qu'importe, j'avais tout prévu et acheté des piles lithium en quantité afin de pouvoir parer à tout problème pouce: ...
    J'avais juste oublié de correctement lire, j'avais acheté des piles AAA, alors qu'il fallait Des AA. Moi aussi, j'ai poussé des AhAhA, car, réalisant que je n'étais pas une lumière, j'étais au bord de l'abandon....Heureusement dans un sursaut, un des membres de l'équipe (jérôme) à trouvé une lampe de poche, des piles qui fonctionnaient comme elles pouvaient, il à tout scotché autour du cintre, et je suis reparti au ralenti.Il à réussi à me remotiver...Car un "malheur" arrivant hélas souvent accompagné par un autre, j'ai réalisé que j'avais aussi effacé mes données du compteur. Donc, j'étais plus ou moins dans le noir sur la route et dans le noir au niveau de la connaissance de ma performance, à ce moment mes idées l y étaient elles aussi.

    Au fur et à mesure des tours, les membres de l'équipe étaient moins nombreux, mais bon, il y eut toujours au moins quelq'un présent au bord de la piste endormi ou éveillé, en tout près pour se mettre en 4 pour m'aider dans ma quête (merci à eux)

    Sinon, qu'est ce que je retiens de cette nuit : j'avais décidé d'écouter la radio, histoire d'avoir bien entendu de la musique et l'heure de temps en temps. Bon, dans ce coin, on capte pas grand chose à part radio bleue, ce n'était pas très entrainant.
    A chaque tour il y avait une ambiance qui me faisait penser au 24h (normal) du mans moto, l'ambiance dans les stands et les arrières stands (la buvette) je regrette vaiment de ne pas avoir pu partager des moments (et des bières) avec des participants.

    Sinon, à part que je n'allais pas vite, c'était sympa la nuit et au moins je voyais arriver les fusées qui me doublaient. j'i l'impression que le véhicule qui à gagné était celui qui avait la lumière la plus puissante. Tiens à ce propos, j'aimerais bien avoir des infos des tuyaux, histoire de voir la piste l'année prochaine.
    Enfin, le jour s'est levé retirant les descentes et ne déposant que des montées d'au moins 20% (enfin en tout cas c'est comme ça que mes jambes ont senti le truc)
    Comme dernière aventure, j'ai crevé, mon équipe à été prévenue par un militaire à vélo qui passait par la mon pote me ramena rapidement une roue de remplacement.
    je dois avouer aussi que sur deux tours, c'est la trottinette qui me poussa dans la montée (je mis pied à terre =)

    Enfin l'arrivée, sensation de plénitude, et aussi envie de faire dodo.
    Je vais prendre une douche, je reviens,
    et là je m'écroule sur une chaise.

    Au moment ou les champions montent sur le podium, je reste placé sur MA chaise, je suis à une 20 de mètres, j'écoute le très dynamique speaker.
    j'ai vraiment envie de dormir, je lutte pour continuer d'etre présent et applaudir ceux qui montent sur le podium.
    Mon pote Tikris est recompensé dans la catégorie Trike;

    Puis, le speaker annonce, les prix spéciaux. je me dis : c'est pas cool, il n'y a pas de catégorie trottinette; quoique le svélos rameurs non plus n'ont pas été annoncés"
    Et puis tout un coup est évoqué le prix spécial "Légion", je me dis "putain, un prix Légion, ça à de la gueule" (désolé pour le vocabulaire) , hola, mais, on dirait que c'est de moi qu'il parle ! hola, mais, il va falloir que je me lève, c'est dur, mais j'y vais, et pendant quelques minutes je n'ai plus mal nul part, je plane;
    je suis comme un gamin, tout content de recevoir ce trophée.

    Principal regret, ne pas vous avoir remercié à ce moment là pour tous les encouragements que vous m'avez envoyé pendant l'épreuve.

    ALORS : MERCI A TOUS, et à l'année prochaine.

    Patitrotte




le 07 septembre 2010 par Lymass




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