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Randonnées



Diagonale Strasbourg/Perpignan un récit de Laurent alias Carenca





    1ère étape : Strasbourg-Maîche
    Jeudi 8 mai
    210 kms
    1600 m de dénivelé

    Départ de l'hôtel de police de Strasbourg à 8h20, après l'apposition du timbre humide. Direction la piste cyclabe le long du canal du Rhône au Rhin.Le revêtement n'est pas toujours idéal, les racines la faisant ressembler à de la tôle ondulée parfois, et en ces heures matinales, beaucoup de joggueurs et quelques cyclistes en VTT. La piste amène jusqu'à Witternheim. Après c'est une succession de jolies villages tout en heim jusqu'à Neuf Brisach par de petites routes de campagne, mais que c'est plat, pas une bosse, pas une colline ; on distingue la chaîne du massif des Vosges. Une penséée pour le final de l'étape et sa montée de 12 kms...

    Après la ville fortifiée, direction Dannemarie par Ensisheim et Wittelsheim. Je pensais déjeuner dans ce village : dans le premier resto les clients avaient sorti leur tenue de soirée, dans le deuxième d'autres se battaient dehors... le troisième fut le bon, mais ne servait plus à manger. Une tranche de gateau au chococlat, un morceau de pizza et une boisson à bulles et c'est reparti. Le relief change et des collines annonciatrices du Jura se dessinent. A Dannemarie, seul un bar est ouvert en ce jour férié. La patronne me tamponne le carnet de route me sert une autre boisson pétillante. J'en profite pour me passer une bonne couche d'écran total, le soleil frappe fort et je ne veux pas m'attraper un coup de soleil comme lors de mon 300 kms quinze jours auparavant.

    A la sortie de ce village, une piste cyclabe est indiquée, elle relie Mulhouse à Belfort le long du canal du Rhône au Rhin. Je la suivrais jusqu'à Etupes. Le revêtement est parfait, et quel plaisir de ne pas y rencontrer de véhicules motorisés. Sur les ponts, des jeunes font un petit plongeon dans le canal, malgré l'interdiction de baignades. Des familles se promènent : poussettes, rollers... cette piste semble être connue !

    Vers Etupes, je quitte la piste pour passer dans Audincourt le long du Doubs. Après c'est la D437 direction Pont de Roide, puis St Hippolyte. Ce village baigné par le Doubs accueille le Diagonaliste, et mériterait d'y séjourner, mais le final est là devant le vélo, à portée de pédales... une montée de 12 kms qui se terminera à Maîche. Un premier passage à deux chevrons, et déjà le petit plateau est enclenché, la montée se fera à petite allure en contemplant les premiers sapins et la verdure. Vraiment aucun momment de répis, les températures fléchissent au fur et à mesure que le vélo prend de l'altitude. Enfin le village de Maîche se profile, encore une petite montée jusqu'à l'hôtel.Une bonne douche, un repas du terroir avec un morceau de saucisse de Morteau annonciateur de l'étape du lendemain.


    2ème étape : Maîche-St Etienne de Crossey
    Vendredi 9 mai
    290 kms
    3000 m de dénivelé

    Après une bonne nuit répatrice, le lever du corps vers 05h15, un petit déjeuner sur un plateau et déjà les premières lueurs du jour. La forme est bonne, le ciel est dégagé et l'envie de pédaler se fait ressentir.

    Le patron de l'établissement m'ouvre le garage ou j'avais parqué ma monture. Un au-revoir et je file en direction du centre du village. La température est très basse et dire que le département du doubs est le département le plus froid de france n'est pas usurpé. Je garderais la veste coupe-vent un moment. Dans le village Le Russey, un jeune écervelé rentrant sans doute d'une nuit mouvementée me coupe la route devant la boulangerie. Petite leçon de morale et je repars en redoublant de prudence. La route sans les voitures serait un paradis, mais sans voiture il n'y aurait jamais eu de route ?...

    Après le village de la célèbre saucisse à la cheville en bois, le défilé d'Entreroche acueille le cycliste frigorifié, le soleil a beaucoup de mal à passer par dessus les crêtes des monts du Jura. J'ai repris mon rythme de croisière et je pédale avec une décontraction certaine... en pleine contemplation ! La ville de Pontarlier m'accueillera avec un bon café, histoire de me réchauffer. Le soleil sur la terrasse en fera de même... A voir la tenue des passants, il ne fait pas si froid ou alors j'accuse un brin de fatigue...

    Après ce gros bourg, direction la Suisse par les Hôpitaux Neufs et Vieux, la route est superbe, malgré le trafic. Les portions de voie expresse interdites aux cycles obligent à passer dans le coeur des bourgades et c'est tant mieux.

    Puis les postes de frontière français et suisse, avant Vallorbe. Un morceau de choix après cette ville, un col à plus de 1000m, avec un passage à deux chevrons. La côte est raide et la route déserte. Le passage au col réjouit d'avance car le paysage est digne des plus belles cartes postales. Des bisons dans le parc s'enfuit quand je passe le col... il faudra revenir pour une photo. La descente courte et rapide s'ammorce, le lac de Joux est bien là, planté dans son écrin de verdure. Je connaissais le secteur, pour l'avoir parcouru lors du Slow Up il y a deux ans en famille.Je contourne le lac par le sud jusqu'au Brassus. Et puis il faut se résoudre à rejoindre la France et le Jura, par les postes de douane du Bois d'Amont. La station des Rousses avce son golf, ses pistes de ski m'accueille. Je profite de la pause vers 12h00 pour manger une truite saumonée accompagnée d'une pomme de terre, avec de la purée. Rien ne se refuse au Diagonaliste !

    Le sommet de cette Diagonale se profile, le passage au point culminant à 1271 m d'altitude au lieu-dit la Tabagnoz. Après c'est une grande descente ou presque jusqu'à Bellegarde. Un passage sous la Dôle et sous le Col de la Faucille direction Mijoux. La descente est superbe et quelques faux plats évitent d'être sur les freins trop souvent, pas de gravillons, pas de nid de poule... Lelex, puis Chézery. Mon prochain contrôle est au Pont de Pierre, mais là aucun commerce pour faire valider le précieux carnet et pas moyen de faire une photo correcte. C'est un site, pas un village.Alors j'ai pris une photo à l'entrée de Montanges (à environ 1,5 kms) avec vélo et plaque de cadre, en espérant que le délégué fédéral veuille bien me pardonner cette étourderie lors de la préparation de mon itinéraire. Le passage de Chatillon en Michaille était pour moi le moment pour suivre la direction de Seysel et Culoz (l'extrémité nord de mon terrain de jeu). Jusqu'à Anglefort la route en coteau est une succession de bosses avec des descentes rapides, merci d'ailleurs à l'automobiliste qui m'a vu arriver et s'est rangé sur le bas côté pour me laisser conserver l'élan, voyant le raidillon suivant ! Après Culoz, c'est plat jusqu'à Yenne, et la route est propice à la récupération. Près du canal de Savières, à Chanaz, je me suis attablé pour me désaltérer : le vélo et la plaque de cadre ont attiré les badauds et alimenté les conversations : «Ah ben, mon p'tit gars t'es pas encore arrivé !» ou bien «Regarde moi le, ce vantard..;». Après quelques explications, il fallait reprendre la route : Yenne, puis la longue montée sur Novalaise, en pente douce très agréable avant de basculer sur le magnifique lac d'Aiguebelette au pied du massif de l'Epine.

    La maison s'approche et la fin de ma deuxième étape, mais c'est sans compter sur la dernière difficulté du jour : la longue montée sur Attignat Oncin. D'habitude, après un bon bain dans les eaux du lac, la remontée n'est pas si dure, mais aujourd'hui les kilomètres accumulés la rendent plus éreintante. Avant le village, je m'arrête un moment pour manger, la proximité de la maison fait oublier qu'il faut continuer à s'alimenter, c'est tellement évident. Après avoir avaler une banane, un morceau de pizza, bu une bonne rasade de mon breuvage je repars comme en 40. Attignat Oncin est passé, puis la Bauche et la bonne descente vers les Echelles. Le vélo connait bien la route et je laisse filer mes jambes sur la route en direction de St Laurent du Pont, St Joseph de Rivière. Le Pont Demay est passé, 4 kms avant la maison ! Un petit raidillon avant l'entrée des gorges et il n'y a plus qu'à laisser descendre. Quelques coup de téléphone, une bonne douche, une gamelle de pâtes, un morceau de pizza, un regonflage des pneus à la pompe à pied, des plaquettes de freins neuves.. et me revoilà prêt à repartir le lenemain.
    Quelle étape ! Des paysages somptueux, un joli dénivelé, du soleil, assez peu de voitures et finalement une bonne forme à l'arrivée malgré la baisse de régime dans la dernière bosse. A refaire en bonne compagnie !

    3ème étape : St Etienne de Crossey-Lattes
    Samedi 10 mai
    295 kms
    1300 m de dénivelé

    Le plus dur paraît il quand on passe chez soi est de repartir m'avait on dit. Chaque départ après une grosse étape questionne. Pourquoi ? Dans quelle état j'erre (sans vilain jeux de mots) !

    La descente sur Voiron m'est bien connue, c'est celle que je prends tous les jours pour y prendre le train ou pour aller au boulot à Grenoble. Elle défile très vite. La boulangerie en face de la cathédrale verra ma visite matinale (6h30) et la serveuse me mettra un joli coup de tampon avec un large sourire, c'est de bonne augure. Et puis la route reprends, et comme c'est un terrain connu, je me laisse à méditer : aujourd'hui c'est un dernier 300 kms, le milieu de ma Diagonale, une pensée pour les copains qui auraient bien voulu pédaler avec moi, la famille... C'est aussi avec eux que je pédale.
    La route n'est pas si plate passé Tullins, une succession de faux plats par Vinay, St Marcellin, St Lattier. Et puis à Romans un cycliste s'est posé sur le terre plein central avant un rond point et prend des photos. Un paparazzi ! Non c'est un SARiste de renommé, Jean Philippe Battu, qui m'accueille. Quelques mots échangés, et nous repartons ensemble. A Bourg de péage, nous profitons d'une pause pour prendre une quiche et un bon café. Je suis dans les temps et c'est pendant de longues heures que je resterais à discuter avec lui, mais il faut repartir... Il m'accompagne jusqu'à Chabeuil, puis me laisse filer, il rentrera par le col des Limouches (Vercors) sur Grenoble. Bonne route et merci pour les victuailles !

    La navigation dans la Drôme est aisée, les panneaux routiers indiquent ma direction et les petits villages se succèdent : Montmeyran, Montoison, puis Allex (une pensée pour Alex) avant d'arriver dans la vallée du Rhône sur l'ex. N7. Et là d'un coup un flot de circulation impressionnant. Après les petites routes tranquilles du Doubs, le contraste est saisissant, le pétrôle ne serait il pas si chère finalement ? Mais en ce grand week-end, les berlines familiales enmènent tout le monde à la mer. La vitesse moyenne des véhicules est faible, les unes derrière les autres, et il me faut redoubler de prudence pour les doubler. Vivement la cité du nougat, pour retrouver un peu de quiétude.

    Montélimar et son petit centre ville aux allures de petit village, son marché... Je profite d'un arrêt ravitaillement pour faire valider mon carnet de route. « Qu'est ce que c'est ? C'est pour quoi ? » La patronne de la boulangerie me donnera le précieux sésame avec un peu de réticence Je repars en direction de Chateauneuf du Rhône, le soleil cogne fort et il me faut trouver un coin d'ombre pour faire baisser la température du moteur ? Je m'arrête à l'ombre d'un chataigner le long d'un mur : crème écran total, boisson... et un quart d'heure plus tard je repars affubler de ma casquette sous le casque. Pas très mode, mais très efficace. L'ancienne N86 est plus tranquille au niveau circulation automobile et serpente entre Rhône et voie ferrée (rive droite) : Bourg St Andéol, Pont St Esprit. La route s'écarte de la vallée en direction de Bagnols sur Cèze. Après avoir rafraîchi le moteur (encore !) sur une terrasse ombragée, je quitte la bourgade, et quelques kms plus loin, à un rond point je vois un autre VH : c'est Jean François alias jfv sur un splendide carbone de la marque polonaise. Il est venu à ma rencontre et me dit que je suis dans les temps, nous somme à une heure de Remoulins. Tant mieux, mais je ne regarde que très peu ma feuille de route, pour moi l'important c'est de rallier la ville étape... Nous partons à bonne allure pour la côte de la journée après Connaux : une belle montée. Jean François m'annonce une descente superbe avec un bon revêtemnent. Et bien c'est vrai ! Quasi 15 bornes de pure bonheur, un vrai régal avant d'arriver sur Remoulins, où mon accompagnateur m'offre une collation (eau pétillante à bulles). Une courte pause, on discute un peu vélo (beaucoup en fait), et j'en profite pour demander un joli coup de tampon..

    Après la circulation est à nouveau plus dense, nous nous rapprochons de la grande bleue et des grandes villes comme Nîmes. Nous arrivons sur l'itinéraire bis qui rallie Montpellier. C'est un axe très chargée, aux ronds points multiples : Marguerittes, Caissargues, Aubord, Vauvert, Aimargues, Marsillargues. Le rythme est bon et nous filons à plus de 30 km/h, d'un coup je ressents comme une baisse de régime et nous nous arrêtons sur la place d'un village, une petite collation et nous repartons direction Maughio, la fin de l'étape approche. A Lattes, voulant éviter la deux fois deux voies, je tente avec Jean François de prendre une toute petite route, mais nous nous écartons de la zone hotelière. Nous finirons sur la deux fois deux voies que mon accompagnateur connait bien, et un bon kilomètre plus loin, nous la quittons. Tous les hôtels des grandes chaînes sont représentés... Jean-François me laisse aux portes de mon hôtel en assez bonne forme et avec une faim de loup. Merci à lui pour sa bonne compagnie !

    Les frigos de cet établissement sont vides, et après avoir expliquer d'ou je viens et ou je vais, le cuisinier me trouve une bonne part de lasagnes avec de la salade, une bonne bouteille (d'eau pétillante). Je n'avais aucune envie d'aller manger un plat dans la zone industrielle de Montpellier.


    4ème et dernière étape : Lattes-Perpignan
    Dimanche 11 mai
    175 kms
    1000 m de dénivelé

    Ayant pris un mauvais départ en anticipant le début de ma Diagonale à Strasbourg, je me dis qu'un départ matinal s'avèrerait nécessaire et c'est vers 5h00 que je quitte mon lit d'une nuit, à la lueur de mes deux phares. Tiens c'est la première fois que je les allumerais ! Quelques fêtards saluent bruyamment mon passage, mais très vite je me retrouve seul sur la route après St Jean de Védas. Fabrègues, Gigean, puis Mèze : le soleil se lève, le village se réveille. Je quitte la route principale pour rejoindre Pinet, Pomérols, et Florensac ou la direction de Bessan n'est pas indiquée. La signalisation routière semblerait défaillante ou bien le cycliste se serait il égaré . Quelques kms plus loin, je comprends : le pont avant Bessan est fermé à la circulation routière et les pancartes ont du être masquées. Finalement le pont est praticable pour les cycles et les piétons, malgré la présence d'un plot en béton. Tout çà pour une réfection de la peinture...

    Je file ensuite sur Béziers. Cette ville n'est pas plate et quelques côtes ont raison des cyclistes, d'autant plus que les feux obligent à se relancer sans cesse. Surtout ne pas suivre la direction de Narbonne, mais celle du centre ville pour couper au plus court, les autos faisant le tour de la ville par des rocades. Je passe devant les arênes, puis franchi le canal du midi. Prochaine étape : Narbonne. La ville de l'Aude est vite franchie, comme la rivière du même nom d'ailleurs. Une petite pensée pour ma chère et tendre.

    L'ancienne N9 n'est pas si traumatisante, Perpignan est indiqué sur les panneaux routiers. Sigean n'est plus très loin. Je me rappelle des vacances à Port la Nouvelle en famille. La route évite le village, par une deux fois deux voies, et une jolie côte pour finir en beauté. Le ciel s'assombrit et la pluie n'est plus très loin. Après Caves, le ciel me tombe sur la tête : comme dans les ch'tis, il pleut de plus en plus fort au passage du panneau Pyrénées Orientales. Beau dans le nord, mauvais dans le sud, le monde à l'envers ! Des motards qui m'avaient doubler se sont mis à l'abri et me saluent au passage devant eux. Je décide de ne pas enfiler le pantalon de pluie, étant déjà trempé, l'eau ruisselle jusque sous la veste !

    J'arrive sur Salses ou Raymond alias Rayspid doit me rejoindre. Je ne vois personne, je suis en avance sur l'horaire. Je l'appelle : il vient d'arriver dans le centre avec un collègue en tandem. Après quelques présentations nous filons par de petites routes pour éviter la roure principale. J'en profite pour écouter les commentaires de mes deux accompagnateurs. Nous arrivons vers la pancarte Perpignan : une photo s'impose. Encore quelques kms et c'est fini !

    Mes deux guides me laissent passer devant. A l'arrivée à l'hôtel de police, l'agent de quart m'attend sur le perron, et m'interpelle « Un Diagonaliste ? » Oui, il me tamponne le carnet de route, je n'en reviens pas, je ressorts et j' appelle ma femme : « Je viens de terminer ma Diagonale ». J'appelle Alex pour qu'il donne des nouvelles sur le forum vélohorizontal. Je suis chaleureusement félicité par mes deux guides, çà réchauffe le coeur. Assuremment le plus beau moment, c'est l'arrivée comme pour un marathon !

    Après nous avons rejoints mon hôte, Mireille alias Lymass. Elle a donné des nouvelles à ceux qui suivaient mon aventure (?), puis après une bonne douche, nous avons discuté vélo... Sa fille nous a servi de délicieuses crêpes et l'après midi a passé très vite. J'ai emballé l'Agenda dans la housse pour le retour en train le lendemain.

    Le lendemain matin mon hôte m'a gentiment conduit à la gare chère à Dali, puis j'ai pris le train pour Narbonne, et Lyon. Merci à elle pour son accueil et son hospitalité.


    Conclusion :
    Ce n'est pas un exploit. J'ai l'impression d'avoir bien géré cette Diagonale. Chaque jour je repartais en me disant que c'était une nouvelle randonnée de 200 ou 300 kms. J'avais plusieurs milliers de kms depuis le début de l'année, effectué un 2x200 sur un WE, et deux 300 kms à quinze jours d'intervalle deux semaines avant. La météo était avec moi. Le coup de soleil attrapé trois semaines auparavant m'avait servi de leçon, et l'écran total était de mise trois à quatre fois par jour.
    L'alimentation alterné salé/sucré semble me convenir : mes plats favoris étant le gateau du Diagonaliste (voir le site de Jean Philippe Battu), la pizza et la banane. L'eau dans la poche et la gourde était amélioré à l'aide de boisson énergétique. J'avais privilégié de bonnes nuits réparatrices, lors de mes randos longues je savais que j'étais en mesure de faire un 300 bornes entre le lever et le coucher du soleil. Je ne sais pas si c'est la recette, mais c'est celle qui m'a permis de réussir pour cette 1ère. Est ce la bonne démarche pour réussir la prochaine fois ?



    le parcours


    Strasbourg-Maîche : 1° étape

    Maîche-St Etienne de Crossey : 2ème étape

    St Etienne de Crossey-Lattes : 3ème étape

    Lattes-Perpignan :5ème étape



    Les photos

    La Vidéo


le 24 mai 2008 par Lymass




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